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Comme Claire, nous sommes 5,19 milliards à utiliser un smartphone dans le monde.

Qui n’a pas déjà eu cette frayeur ? Vous savez, celle de toucher la poche de son pantalon et de ressentir un vide. Cette peur qui montre à quel point nous ne pourrions vivre sans nos smartphones. Au-delà de 5 heures d’utilisation par jour, nous sommes considérés comme dépendants à notre mobile. C’est alors le moment de s’inquiéter. Car même s’il rythme notre quotidien, il existe toujours des risques d’addictions. La santé en prend alors un coup.

Le smartphone est avec nous. 94% des consommateurs l’utilisent chaque jour. C’est la première chose que nous voyons de notre journée, il nous fait ouvrir les yeux chaque matin. Nous ne pouvons pas vivre éloigner de cet outil technologique. Les réseaux sociaux (Facebook, Instagram, Twitter…) nous rendent accros à ce gadget. Nous guettons la moindre notification. En même temps, il remplace tout ! Avant, nous devions avoir un appareil photo, un calendrier, un bloc notes… Désormais, tout est regroupé dans ce petit appareil. Le dictionnaire Le Robert a même donné une définition en ce sens : « le téléphone mobile possède des fonctions d'assistant personnel, conçu pour avoir des utilisations variées (internet, jeux…) ». Maintenant, il est légitime de s’interroger : que ferions-nous de notre journée sans téléphone ? Sans lui, nous nous sentirions abandonnés comme si une part de nous avait disparu. Être sans son mobile a crée une nouvelle peur : la nomophobie. Et pour cause, trois-quarts des Français disposaient d’un téléphone en 2018 dont 77% d’entre eux possédaient un smartphone. D’après l’INSEE, en moyenne, un Français l’utilise trois heures par jour soit environ toutes les 7 minutes et 30 secondes. Selon l’institut de sondage Ipsos MORI, en 2016, 81 % des Français avouaient utiliser leur smartphone lors de repas en famille ou avec des amis. Aujourd’hui, le téléphone fait partit de notre intimité. Nous l’amenons avec nous dans des endroits insolites, comme les toilettes. On ne sait jamais, nous pourrions manquer une information ou un message important. Cette question vous taraude. Vous aimeriez savoir si vous être accrocs à votre smartphone. L’association UFC Que Choisir, vous livre les cinq critères certifiant que vous l’êtes : premièrement, consulter son téléphone dès le matin, puis lire des informations sur plusieurs écrans en simultané, regarder son portable toutes les dix minutes, répondre à chaque message en moins de dix minutes et enfin utiliser son téléphone au volant.

Et si nous étions accrocs ?

46% des Français amènent leur téléphone aux toilettes

La pandémie mondiale nous a montré à quel point le téléphone est indispensable à notre quotidien. Le « phone » nous a permis de rester en contact avec la famille, les amis, de garder des relations sociales parfois même virtuelles avec le monde qui nous entoure. Et donc de limiter la solitude. Les téléphones sont devenus vitaux. Malgré tout, des territoires appelés « zones blanches » ne disposent pas encore d’internet. Dans ces coins, il est impossible de passer des appels. Une situation navrante quand on sait par exemple que la première question posée par de nouveaux acheteurs de résidence est « la fibre est-elle présente ? ». Au premier trimestre 2018, les Français ont envoyé 44.7 milliards de SMS. En 2013, selon l’ARCEP (Autorité de régulation des communications électroniques, des postes et de la distribution de la presse), ils envoyaient en moyenne 241 messages par mois. Une tendance revue à la baisse. Des applications concurrentes sont depuis arrivées sur le marché comme Messenger ou WhatsApp.

Le téléphone est un signe de marqueur social. Les smartphones haut de gamme, sont vendus à plus de 1 000 euros. Tout le monde n’a pas le luxe de pouvoir s’en procurer. D’après une étude statistique de Statista Research Department, 85% des personnes à haut revenu disposaient d’un smartphone en 2019. Au contraire, pour les bas revenus, moins des trois-quarts avaient répondu favorablement à la question.

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